ORVAULT
Les Quartiers de la Ville d'Orvault
https://www.orvault.fr/mairie/presentation-de-la-ville
Une ville découpée en 7 quartiers : 1 - Bourg et Secteur rural - 2 - Bugallière, Madoire et Bois-Jouan - 3 - Bois-Raguenet, Petit-Moulin et Conraie - 4 - Cholière, Bigeottière et Salentine - 5 - Praudière, Berthelotière, Mulonnière, Bout-des-Pavés et Pont-du-Cens - 6 - Petit-Chantilly, Bignon et Morlière - 7 - Bois-Saint-Louis, Plaisance, Ferrière et Val d'Or
L'Histoire d'Orvault (source : http://arpc.over-blog.com/article-29089756.html)
Michel Baudry
Né à Nantes en 1928, Michel Baudry s'installe à Orvault comme médecin généraliste en 1955. Il exerce pendant 10 ans tout en suivant des cours à l'institut Pasteur durant 2 ans pour devenir allergologue. Il sera d'ailleurs l'un des premiers allergologues de la région.
Dès 1965, Michel Baudry décide de prendre des engagements municipaux. Il est adjoint jusqu'en 1974 date à laquelle il devient maire d'Orvault. Particulièrement sensible aux affaires sociales et culturelles, il engage en 1976 le rachat du château de la Gobinière dont le parc porte aujourd'hui son nom. C'est également sous son impulsion que furent réalisés de nombreux travaux : voirie, assainissement, premières acquisitions dans la vallée du Cens, réalisation de la piscine de la Cholière, du complexe sportif du Petit-Chantilly...
Michel Baudry était un homme profondément généreux. Il a consacré sa vie aux autres et a toujours eu pour objectif de faire le bien autour de lui.
Émile Gibier
L'école Émile-Gibier est le premier rendez-vous des enfants du Petit-Chantilly. Ce complexe, partie intégrante du paysage du quartier, porte pourtant le nom d'un homme que l'on ne connaît peut-être pas.
Émile Gibier est une figure de l'histoire orvaltaise de l'après-guerre.
Né à Nozay (Loire-Atlantique) en 1922, Émile Gibier s'est fait connaître comme journaliste à la «Résistance de l'Ouest », aujourd'hui devenue « Presse Océan ». De la rue Félix-Vincent où il réside, il s'érige contre le manque d'aménagement des zones urbaines de la commune d'Orvault. Sensible aux enfants, il leur fait construire en 1953 un groupe scolaire. Il fédère les propriétaires de la vallée du Cens en une association qui obtient l'aménagement entier des quartiers du Petit-Chantilly et du Val d'Or. 11 Km de voies urbaines sont construites, l'eau potable est installée. Le stade du Verger voit également le jour.
Il consacre la fin de sa vie aux personnes âgées. En 1963, il leur fait édifier l'actuel foyer des Cheveux blancs et en assure la direction jusqu'en 1978. Émile gibier s'éteint en 1980 dans sa ville natale. L'école du Petit-Chantilly prend à cette date le nom d'Émile-Gibier et en perpétue la mémoire.
Alexandre Goupil
Ce n'est pas un hasard si l'avenue Alexandre Goupil traverse le Petit-Chantilly. Une avenue orvaltaise bien connue, qui porte le nom d'un homme à l'origine de l'urbanisation des quartiers sud de la commune.
Alexandre Goupil. Homme d'affaires orvaltais visionnaire et dynamique, il est le bâtisseur du Petit-Chantilly (vers 1923), deuxième pôle urbain de la commune. Dès les années 1920, il anticipe l'explosion démographique et le développement de la partie nord de l'agglomération nantaise. Son projet : urbaniser les prairies orvaltaises frontalières avec Nantes. Il rachète des terres aux propriétaires de la Morlière, de la Cholière et de la Haie-Morlière pour constituer des parcelles où seront construits des pavillons particuliers. Il fait percer et empierrer des avenues à travers les champs et crée ainsi les grands axes de circulation de cette nouvelle zone urbaine.
Un lotissement entier sort ainsi progressivement du sol, le long de l'avenue Félix-Vincent .Passionné de courses équestres et de réunions élégantes, Alexandre Goupil donne à ce quartier le nom d'un lieu connu du tout Paris : le Petit-Chantilly. La place d'Auteuil, les avenues d'Enghein, de Maisons-Lafitte, de Vincennes sont ainsi dénommées dans le même esprit. En plus de ses grands projets, l'homme n'oubliait pas de faire vivre le quartier du Petit-Chantilly. Il y fait construire un hippodrome (à l'endroit de l'actuelle avenue d'Auteuil), hippodrome qui a longtemps servi de terrain d'entraînement aux chevaux. Des matchs de Rugby s'y seraient même déroulés. Il encourage les concours de pêche en réempoissonant le Cens et organise même des tombolas, avec une maison pour premier lot !
Alexandre Goupil ne voit malheureusement pas la fin de son œuvre. Il décède en 1928 à Saint-Étienne-de-Montluc, avant l'achèvement de la construction du quartier. Une stèle lui rend hommage, à l'angle de l'avenue de la Morlière et de l'avenue Alexandre-Goupil. Cette stèle rappelle aux Orvaltais l'importance de sa contribution à l'urbanisation de cette partie de notre commune.